dimanche 21 février 2010

alors, tu seras sauvé - textes du jour

Dimanche 21 Février 2010


Le sens de la vie, de ma vie, je vois celui des autres, notamment en terme d’amour ou de conscience de soi, mais moi ? nulle œuvre, nul raisonnement ne me le donnera, or j’en ai besoin, et nous avons tous besoin de cet clé qui n’est pas intellectuelle, qui n’est d’aucun domaine, qui est vitale, qui est la vie, quel sens non à ce que je fais, mais à ce que je suis. Le raisonnement ou la résignation ne me l’apporte. En rester là n’est pas possible, on bute. L’ouverture est à Dieu, nos initiatives sont courtes, notre écoute, Dieu la force avec gentillesse et douceur, intimement ou par grande violence, ce que des saints et des destinées, historiques ou inconnues, ont vêcus. L’instant de la mort donne une réponse, pour chacun de nous, pas selon autrui, pas selon nous-mêmes. Fasse Dieu qu’elle soit indulgente, compatissante, paternelle. Dieu le Père, avec ou sans majuscule. Et quel père est assez père, fort, tendre pour nous soulever, nous sécuriser, répondre de tout désormais. La vie entière et peut-être ce jour-ci est la course de l’enfant, de l’âme en genèse… vers Lui. Course qui a raison des questions et qui voit déjà le visage dont l’accueil est prodigieux, le sourire : vrai. Et voici maintenant que j’apporte les prémices des produits du sol que tu m’as donnés, Seigneur. [1] Or cette espérance, ce parcours, cette vie qui peut offrir finalement, il n’y a que les tentations – désespérantes et même illogiques : l’accumulation de tout ? Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre. Le pouvoir et toutes jouissances de libido, dominer, dominer, paraître (bling-bling entouré de la révérence et de la tolérance de ceux qui s’esclavagisent eux-mêmes devant un de leurs semblables, comédie de la politique quand elle n’est plus civisme) : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras. Interrogations intimes ou collectives, défi à la nature et à soi-même, suicide et péché, se détruire d’âme ou de chair, se piétiner soi-même, décevoir les autres : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. Jésus ne raisonne pas, ne refuse rien, il renvoie Satan et tout ce qui en nous va céder au négatif, au plus simple, la loi divine qui en l’espèce nous est si naturelle. Nous sommes faits pour Dieu et c’est ainsi que nous gagnons tout, nous-mêmes, les autres, le monde et enfin le sens. L’incarnation du Christ nous est un signe que tels que nous sommes – lui et nous, humains – l’itinéraire est possible, la vocation certaine. Si tu affirmes de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscitéd’entre les morts, alors tu seras sauvé.

[1] - Deutéronome XXVI 4 à 10 ; psaume XCI ; Paul aux Romains X 8 à 13 ; évangile selon saint Luc IV 1 à 13

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